La Direction de la Police aux Frontières et le Groupe ADP s'associent pour dresser le bilan des temps d'attente que rencontrent les passagers aux différents points de contrôles frontières dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.
Tendance générale observée sur le mois de février 2024 [1] :
Pour mémoire, les temps d’attente maximum à la Police aux Frontières dans les aéroports, fixés par le Premier ministre lors du conseil interministériel du tourisme du 26 juillet 2017, sont de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non européens.
- À Paris-Charles de Gaulle : sur près de 2,3 millions de passagers des vols internationaux [2], 88,3 % ont attendu moins de 10 minutes, 10,8 % entre 10 et 30 minutes, 0,7 % entre 30 et 45 minutes, et 0,2 % plus de 45 minutes.
- À Paris-Orly : sur près de 868 000 passagers des vols internationaux, 92,2 % ont attendu moins de 10 minutes, 7,4 % entre 10 et 30 minutes, 0,3 % entre 30 et 45 minutes et moins de 0,1 % 45 minutes ou plus.
Evènements ayant entraîné des temps d'attente supérieurs à 30 minutes [3] :
À Paris-Charles de Gaulle /
Semaine 6 : 14 événements ayant impacté environ 3 850 passagers, avec un temps d'attente moyen de 44 minutes.
Semaine 7 : 9 événements ayant impacté environ 1 960 passagers, avec un temps d'attente moyen de 42 minutes.
Semaine 8 : 6 événements ayant impacté environ 970 passagers, avec un temps d'attente moyen de 46 minutes.
Semaine 9 : 28 événements ayant impacté environ 10 070 passagers, avec un temps d'attente moyen de 42 minutes.
À Paris-Orly /
Semaine 6 : 4 événements ayant impacté environ 710 passagers, avec un temps d'attente moyen de 41 minutes.
Semaine 7 : 1 événement ayant impacté environ 100 passagers, avec un temps d'attente moyen de 37 minutes.
Semaine 8 : 6 événements ayant impacté environ 590 passagers, avec un temps d'attente moyen de 38 minutes.
Semaine 9 : 8 événements ayant impacté environ 960 passagers, avec un temps d'attente moyen de 41 minutes.
Retour sur quelques événements :
- Samedi 24 février (week-end de retour des vacances scolaires parisiennes), les arrivées au Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle ont été confrontées durant toute la matinée à un pic de fréquentation inédit, avec 3 900 passagers par heure. À titre de comparaison, lors des cinq jours les plus chargés de l'été 2023, les plus forts afflux de passagers comptabilisaient entre 3 150 et 3 500 passagers par heure.
Ces chiffres du 24 février s'expliquent par les arrivées d'une trentaine d'avions gros-porteurs en trois heures, et un phénomène météorologique dépressionnaire inhabituel en Atlantique Nord qui a fait arriver les vols transatlantiques avec beaucoup d'avance. Grâce à un armement à 100 % des aubettes de contrôle par la Police aux Frontières et à la mobilisation des personnels d'accueil qui ont maximisé l'utilisation des sas PARAFE, les temps d'attente ont été de l'ordre d'une trentaine de minutes pour la grande majorité des passagers.
- Lundi 26 février, aux arrivées du Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle, en matinée, nouveau pic exceptionnel de présentation de passagers. Le même phénomène météorologique rencontré le week-end précédent, avançant les arrivées des vols transatlantiques s'est reproduit, créant une pointe de présentation de passagers anormalement élevée (3 500 passagers par heure). Tous les postes de contrôles n'étant pas opérationnels (80 % des aubettes armées), environ 1 600 passagers non éligibles aux sas PARAFE ont attendu jusqu'à une cinquantaine de minutes.
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La Police aux Frontières recrute 180 nouveaux gardes-frontières La Direction nationale de la police aux frontières (DNPAF) a ouvert en février 200 postes administratifs de garde-frontières, à pourvoir en Ile-de-France : 180 viendront renforcer les effectifs à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly et 20 seront affectés à la Gare du Nord. Ces renforts seront recrutés et formés d'ici l'été 2024. |
Détails des résultats mensuels du mois de février à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly :
Méthodologie : données temps réel issues de capteurs de comptage
Depuis 2019, le Groupe ADP a déployé des outils de monitoring et de pilotage des flux de passagers et des temps d'attente.
Des capteurs permettant en particulier de compter le nombre de passagers en temps réel dans une file d'attente ont notamment été déployés pour équiper les zones de passage frontière et de contrôle sûreté des aéroports parisiens.
Il s'agit d'un outil de mesure temps réel qui se met à jour automatiquement toutes les cinq secondes.
Il permet de compter le nombre de passagers dans une file d'attente : en mesurant combien de temps la dernière personne sortant de la file a attendu. Il faut entre 80 et 200 capteurs pour couvrir une zone en fonction de sa taille.
Les données sont récupérées dans un outil de suivi de la performance opérationnelle qui permet d'analyser ce qui s'est passé dans une journée opérationnelle. Ce sont les données extraites de ces capteurs qui sont utilisées pour établir ce baromètre.
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[1] En janvier 2024, à Paris-Charles de Gaulle, sur près de 2,7 millions de passagers des vols internationaux, 86,7 % ont attendu moins de 10 minutes, 11,8 % entre 10 et 30 minutes, 1,1 % entre 30 et 45 minutes, et 0,4 % plus de 45 minutes. À Paris-Orly : sur près de 967 800 de passagers des vols internationaux, 91,8 % ont attendu moins de 10 minutes, 7,9 % entre 10 et 30 minutes, 0,2 % entre 30 et 45 minutes et moins de 0,1 % 45 minutes ou plus..
[2] Sont pris en compte les passagers ayant passé une frontière aux départs, en correspondance ou aux arrivées à Paris-Charles de Gaulle ou Paris-Orly (ne concerne donc pas les passagers sur des vols domestiques ou Schengen).
[3] Sont retenus les évènements impactant plus de 50 passagers, par semaine calendaire. Deux occurrences doivent être séparées de 20 minutes, sinon un seul évènement est comptabilisé.
