La Direction de la Police aux Frontières et le Groupe ADP s'associent pour dresser le bilan mensuel des temps d'attente que rencontrent les passagers aux différents points de contrôles frontières dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.
Tendance générale observée sur le mois d'avril 2023 [1] :
Pour mémoire, les temps d’attente maximum à la Police aux Frontières dans les aéroports, fixés par le Premier ministre lors du conseil interministériel du tourisme du 26 juillet 2017, sont de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non européens.
- À Paris-Charles de Gaulle : sur près de 2,8 millions de passagers des vols internationaux [2], 80 % ont attendu moins de 10 minutes, 95 % moins de 30 minutes et 98 % moins de 45 minutes.
- À Paris-Orly : sur près de 770 000 passagers des vols internationaux, 90 % ont attendu moins de 10 minutes, 99 % moins de 30 minutes et 100 % moins de 45 minutes.
Evènements ayant entraîné des temps d'attente supérieurs à 30 minutes [3] :
À Paris-Charles de Gaulle /
Semaine 14 : 56 événements ayant impacté environ 20 760 passagers, avec un temps d'attente moyen de 45 minutes.
Semaine 15 : 56 événements ayant impacté environ 27 180 passagers, avec un temps d'attente moyen de 50 minutes.
Semaine 16 : 75 événements ayant impacté environ 22 580 passagers, avec un temps d'attente moyen de 50 minutes.
Semaine 17 : 62 événements ayant impacté environ 18 060 passagers, avec un temps d'attente moyen de 50 minutes.
À Paris-Orly /
Semaine 14 : 1 événement ayant impacté environ 90 passagers, avec un temps d'attente moyen de 30 minutes.
Semaine 15 : 3 événements ayant impacté environ 250 passagers, avec un temps d'attente moyen de 35 minutes.
Semaine 16 : 2 événements ayant impacté environ 160 passagers, avec un temps d'attente moyen de 40 minutes.
Semaine 17 : 2 événements ayant impacté environ 290 passagers, avec un temps d'attente moyen de 35 minutes.
Retour sur quelques événements :
Samedi 8 avril, aux départs du terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle de 9H00 à 11H00 : le week-end de Pâques, marqué par une forte affluence sur l'ensemble des plateformes, a nécessité de renforcer les effectifs de police aux terminaux 2E et 2F de l'aéroport. Des renforts ont été envoyés au terminal 1 une fois que le pic était passé au terminal 2. 800 passagers ont attendu jusqu'à 1h50.
Samedi 15 avril entre 11H00 et 13H00, au terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle : le chassé-croisé des vacances scolaires des zones A et B a engendré un pic de trafic important, avec notamment des départs et des arrivées en simultanées. La Police aux Frontières n'a ainsi pas pu absorber ces saturations. Environ 1 500 passagers ont attendu jusqu'à 70 minutes aux arrivées, près de 3 500 passagers ont attendu 85 minutes aux départs.
Samedi 22 avril, aux départs du terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle de 8H30 à 10H00 : nouvelle journée de chassé-croisé avec cette fois les trois zones en vacances simultanément. Le terminal 2E a enregistré un trafic international record. Afin de désengorger au maximum les contrôles frontières, certains passagers ont été redirigés vers un itinéraire alternatif par le Groupe ADP. Malgré ces mesures mises en place, près de 1 200 passagers ont été confronté à un temps d'attente jusqu'à 70 minutes.
Samedi 29 avril, aux départs du terminal 3 de Paris-Charles de Gaulle de 7H30 à 11H00 : 220 passagers ont subi jusqu'à 2h15 d'attente. La Police aux Frontières a privilégié une stratégie de priorisation des contrôles aux frontières des terminaux 1 et 2, plus fréquentés, afin d'éviter les saturations déjà constatées sur la période des vacances scolaires.
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Déploiement des premiers agents contractuels en renfort des effectifs de la Police aux Frontières
Les premiers agents administratifs et contractuels, sélectionnés et formés pour venir renforcer les effectifs de la PAF aux aubettes de contrôles frontières, ont commencé leurs missions dans les aéroports parisiens. À Paris-Charles de Gaulle, une première promotion de 26 agents est opérationnelle, et une seconde de130 agents renforcera ces effectifs d'ici la première quinzaine de juin. À Paris-Orly, 36 agents ont déjà rejoint le service ; 80 arrivent le 24 mai pour être affectés d'ici la mi-juin.
Avec 272 agents en renfort dans les aéroports parisiens d'ici la mi-juin, l'objectif annoncé dans le communiqué du 29 mars, du recrutement de 255 agents supplémentaires à l'été, sera donc bien tenu et même dépassé.
D'autres agents contractuels pourront compléter ces effectifs tout au long de l'été, ce qui va permettre d'augmenter significativement le nombre de positions de contrôles ouvertes simultanément et donc d'améliorer les temps d'attente.
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Détails des résultats mensuels du mois d'avril à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly :
Méthodologie : données temps réel issues de capteurs de comptage
Depuis 2019, le Groupe ADP a déployé des outils de monitoring et de pilotage des flux de passagers et des temps d'attente.
Des capteurs permettant en particulier de compter le nombre de passagers en temps réel dans une file d'attente ont notamment été déployés pour équiper les zones de passage frontière et de contrôle sûreté des aéroports parisiens. Il s'agit d'un outil de mesure temps réel qui se met à jour automatiquement toutes les cinq secondes.
Il permet de compter le nombre de passagers dans une file d'attente : en mesurant combien de temps la dernière personne sortant de la file a attendu. Il faut entre 80 et 200 capteurs pour couvrir une zone en fonction de sa taille.Les données sont récupérées dans un outil de suivi de la performance opérationnelle qui permet d'analyser ce qui s'est passé dans une journée opérationnelle. Ce sont les données extraites de ces capteurs qui sont utilisées pour établir ce baromètre.
Cas particulier du Terminal 1 de Paris-CDG : ce terminal a récemment été remis en exploitation et n'est pas encore pleinement équipé des outils de monitoring de temps d'attente. Ce déploiement sera finalisé d'ici l'été et les résultats pour le Terminal 1 devraient être intégrés aux prochains baromètres.
[1] À Paris-Charles de Gaulle : pour comparaison en mars, sur près de 3,3 millions de passagers des vols internationaux, 81 % ont attendu moins de 10 minutes, 96% moins de 30 minutes et 99% moins de 45 minutes. À Paris-Orly : pour comparaison en mars, sur près de 1,2 million de passagers des vols internationaux, 86 % ont attendu moins de 10 minutes, 99% moins de 30 minutes et près de 99% moins de 45 minutes.
[2] Sont pris en compte les passagers ayant passé une frontière aux départs, en correspondance ou aux arrivées à Paris-Charles de Gaulle ou Paris-Orly (ne concerne donc pas les passagers sur des vols domestiques ou Schengen).
[3] Sont retenus les évènements impactant plus de 50 passagers, par semaine calendaire. Deux occurrences doivent être séparées de 20 minutes, sinon un seul évènement est comptabilisé.
