Actualité aéroportuaire

Baromètre du mois de septembre 2023 sur les temps d'attente aux contrôles frontières des aéroports parisiens

La Direction de la Police aux Frontières et le Groupe ADP s'associent pour dresser le bilan mensuel  des temps d'attente que rencontrent les passagers aux différents points de contrôles frontières dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.

Tendance générale observée sur le mois de septembre 2023 [1] :

Pour mémoire, les temps d’attente maximum à la Police aux Frontières dans les aéroports, fixés par le Premier ministre lors du conseil interministériel du tourisme du 26 juillet 2017, sont de 30 minutes pour les ressortissants européens et de 45 minutes pour les non européens.

- À Paris-Charles de Gaulle : sur 4 millions de passagers des vols internationaux [2], 86,5% ont attendu moins de 10 minutes, 98,7% moins de 30 minutes et 99,8% moins de 45 minutes.

- À Paris-Orly : sur près d'1.2 million de passagers des vols internationaux, 92,1% ont attendu moins de 10 minutes, 99,8% moins de 30 minutes et 100% moins de 45 minutes.

Evènements ayant entraîné des temps d'attente supérieurs à 30 minutes [3] :

À Paris-Charles de Gaulle /
Semaine 35 : 7 événements ayant impacté environ 2 900 passagers, avec un temps d'attente moyen de 50 minutes.
Semaine 36 : 39 événements ayant impacté environ 11 700 passagers, avec un temps d'attente moyen de 46 minutes.
Semaine 37 : 15 événements ayant impacté environ 4 000 passagers, avec un temps d'attente moyen de 45 minutes.
Semaine 38 : 21 événements ayant impacté environ 5 500 passagers, avec un temps d'attente moyen de 40 minutes.
Semaine 39 : 30 événements ayant impacté environ 13 600 passagers, avec un temps d'attente moyen de 42 minutes.

À Paris-Orly /
Semaine 35 : 2 événements ayant impacté environ 280 passagers, avec un temps d'attente moyen de 33 minutes.
Semaine 36 : 8 événements ayant impacté environ 1 500 passagers, avec un temps d'attente moyen de 42 minutes.
Semaine 37 : 1 événement ayant impacté environ 140 passagers, avec un temps d'attente moyen de 34 minutes.
Semaine 38 : 5 événements ayant impacté environ 1 200 passagers, avec un temps d'attente moyen de 39 minutes.
Semaine 39 : 2 événements ayant impacté environ 190 passagers, avec un temps d'attente moyen de 34 minutes.

Retour sur quelques événements :

- Mardi 5 septembre, aux correspondances des Terminaux 2E et 2F de Paris-Charles de Gaulle, entre 12h35 et 13h25. Les arrivées simultanées et en avance sur le programme de plusieurs vols Schengen ont généré un flux plus important que prévu de passagers, et malgré un armement par la police conforme aux prévisions et des sas PARAFE ouverts, une attente d'une cinquantaine de minutes a concerné environ 550 passagers se présentant à ces contrôles en correspondance.

- Dimanche 10 septembre, aux arrivées du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, entre 14h45 et 16h30. Un temps de coordination plus important, au moment de la relève entre les équipes de la Police aux Frontières a entraîné des sous-effectifs ponctuels, avec des temps d'attente allant jusqu'à 80 minutes pour environ 600 passagers. Peu de passagers étaient par ailleurs éligibles aux sas PARAFE dans les vols contrôlés. Afin de limiter les temps d'attente, les équipes de Paris Aéroport ont cherché à optimiser l'utilisation de toutes les positions de contrôles.

- Lundi 25 septembre, aux arrivées du Terminal 2E de Paris-Charles de Gaulle, entre 8h00 et 10h00. Lors de la pointe des arrivées du matin, malgré la disponibilité de la quasi-totalité des sas PARAFE (13 sur 15) et un accompagnement des hôtesses et hôtes d'accueil Paris Aéroport pour maximiser l'utilisation de ces sas, environ 1100 passagers non éligibles aux sas PARAFE ont attendu une cinquantaine de minutes.

- Vendredi 29 septembre, aux arrivées du Terminal 1 de Paris-Charles de Gaulle, entre 8h00 et 11h00. Toutes les aubettes étaient ouvertes avec de nouveaux gardes-frontières "élèves" en formation, ce qui a nécessité plus de temps de contrôles, avec un trafic assez dense. Environ 1 700 passagers ont attendu jusqu'à une heure sur cette période. Les passagers dont les vols étaient imminents ont été priorisés.

Des renforts pour la Coupe du Monde de Rugby

Durant la Coupe du Monde de Rugby, la Police aux Frontières des aéroports parisiens a pu compter sur des renforts : chaque jour, 70 élèves policiers supplémentaires ont été mobilisés à Paris-Charles de Gaulle et 30 à Paris-Orly, dans le but d'un armement optimal des points de contrôles.
Les aéroports parisiens ont également pu bénéficier durant le mois de septembre de renforts Frontex - l'agence européenne dont la mission est d'aider les États membres de l'UE et les pays associés à l'espace Schengen à protéger les frontières extérieures de l'espace de libre circulation - avec le déploiement de 45 gardes-frontières à Paris-Charles de Gaulle et d'une douzaine à Paris-Orly.
Dans le même temps, la formation et la montée en compétences des recrutements déjà intégrés continuent, notamment sur la fraude documentaire, et les recrutements pérennes se poursuivent.

 

Détails des résultats mensuels du mois de septembre à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly :


Méthodologie : données temps réel issues de capteurs de comptage
Depuis 2019, le Groupe ADP a déployé des outils de monitoring et de pilotage des flux de passagers et des temps d'attente.
Des capteurs permettant en particulier de compter le nombre de passagers en temps réel dans une file d'attente ont notamment été déployés pour équiper les zones de passage frontière et de contrôle sûreté des aéroports parisiens.
Il s'agit d'un outil de mesure temps réel qui se met à jour automatiquement toutes les cinq secondes.                                            
Il permet de compter le nombre de passagers dans une file d'attente : en mesurant combien de temps la dernière personne sortant de la file a attendu. Il faut entre 80 et 200 capteurs pour couvrir une zone en fonction de sa taille.
Les données sont récupérées dans un outil de suivi de la performance opérationnelle qui permet d'analyser ce qui s'est passé dans une journée opérationnelle. Ce sont les données extraites de ces capteurs qui sont utilisées pour établir ce baromètre.

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[1] À Paris-Charles de Gaulle : entre le 19 juillet et le 31 août, sur près de 4.5 millions de passagers des vols internationaux2, 84,4 % ont attendu moins de 10 minutes, 98,1% moins de 30 minutes et 99,5 % moins de 45 minutes.
À Paris-Orly : sur juillet et août et près de 2 millions de passagers des vols internationaux, 93 % ont attendu moins de 10 minutes, 99,9 % moins de 30 minutes et 100 % moins de 45 minutes.
[2] Sont pris en compte les passagers ayant passé une frontière aux départs, en correspondance ou aux arrivées à Paris-Charles de Gaulle ou Paris-Orly (ne concerne donc pas les passagers sur des vols domestiques ou Schengen).
[3] Sont retenus les évènements impactant plus de 50 passagers, par semaine calendaire. Deux occurrences doivent être séparées de 20 minutes, sinon un seul évènement est comptabilisé.