Alors que le trafic aérien était jusqu'à présent en croissance quasiment ininterrompue depuis 50 ans, la crise liée à l'épidémie du COVID-19 provoque un arrêt brutal du transport aérien. Le rétablissement du trafic aérien au niveau de celui de 2019 est attendu à la fin de la période comprise entre 2024 et 2027 [1].
Le Groupe ADP était jusqu'à présent structurellement organisé pour accompagner un développement régulier de ses activités tant en France qu'à l'international, à travers ses métiers, sa structure sociale, et sa dynamique salariale et financière. À la suite de la pandémie et des bouleversements durables qu'elle va entraîner, le Groupe ADP doit s'adapter pour passer d'un modèle d'accompagnement de la croissance à un modèle de gestion d'une situation dans laquelle les activités et les investissements seront réduits.
Après consultation du comité social et économique de l'entreprise sur les orientations stratégiques du Groupe ADP (2021-2023), le texte de trois accords a été négocié avec les partenaires sociaux durant plus de 160 heures, au cours des deux derniers mois : un accord d'activité partielle de longue durée (APLD), afin de faire face à la baisse d'activité ; un accord de rupture conventionnelle collective (RCC), afin d'accompagner les choix individuels de départ de chaque salarié ; un accord de performance collective (APC), afin de moderniser la relation au travail et de partager les efforts de façon solidaire.
Ces projets d'accords contenaient des engagements formels en matière de maintien de l'emploi et de préservation des compétences. En particulier, une "clause de garantie de l'emploi" faisait obstacle à tout licenciement pour motif économique de 2021 à 2023 dans la maison mère.
Ces engagements étaient garantis par la signature de ces trois accords dont il a été indiqué dès le début des négociations qu'ils formaient un ensemble cohérent et indissociable. Ils avaient d'autant plus de valeur qu'au cours des derniers mois, la situation sanitaire s'est fortement dégradée, laissant présager une reprise plus tardive et plus longue encore que celle envisagée lors de l'ouverture des négociations, entamées en août.
L'absence de signature conjointe de ces trois accords par les organisations syndicales représentatives représentant plus de 50 % des voix imposera que les mesures nécessaires soient prises pour adapter le modèle économique et social de l'entreprise, conformément à ses orientations stratégiques. Le Groupe ADP agira avec le souci d'équilibre entre toutes les parties prenantes.
Le Groupe ADP était jusqu'à présent structurellement organisé pour accompagner un développement régulier de ses activités tant en France qu'à l'international, à travers ses métiers, sa structure sociale, et sa dynamique salariale et financière. À la suite de la pandémie et des bouleversements durables qu'elle va entraîner, le Groupe ADP doit s'adapter pour passer d'un modèle d'accompagnement de la croissance à un modèle de gestion d'une situation dans laquelle les activités et les investissements seront réduits.
Après consultation du comité social et économique de l'entreprise sur les orientations stratégiques du Groupe ADP (2021-2023), le texte de trois accords a été négocié avec les partenaires sociaux durant plus de 160 heures, au cours des deux derniers mois : un accord d'activité partielle de longue durée (APLD), afin de faire face à la baisse d'activité ; un accord de rupture conventionnelle collective (RCC), afin d'accompagner les choix individuels de départ de chaque salarié ; un accord de performance collective (APC), afin de moderniser la relation au travail et de partager les efforts de façon solidaire.
Ces projets d'accords contenaient des engagements formels en matière de maintien de l'emploi et de préservation des compétences. En particulier, une "clause de garantie de l'emploi" faisait obstacle à tout licenciement pour motif économique de 2021 à 2023 dans la maison mère.
Ces engagements étaient garantis par la signature de ces trois accords dont il a été indiqué dès le début des négociations qu'ils formaient un ensemble cohérent et indissociable. Ils avaient d'autant plus de valeur qu'au cours des derniers mois, la situation sanitaire s'est fortement dégradée, laissant présager une reprise plus tardive et plus longue encore que celle envisagée lors de l'ouverture des négociations, entamées en août.
L'absence de signature conjointe de ces trois accords par les organisations syndicales représentatives représentant plus de 50 % des voix imposera que les mesures nécessaires soient prises pour adapter le modèle économique et social de l'entreprise, conformément à ses orientations stratégiques. Le Groupe ADP agira avec le souci d'équilibre entre toutes les parties prenantes.
[1] Cf. Communiqué du chiffre d'affaires des 9 premiers mois 2020 publié le 23 octobre 2020.