Une convention a été signée ce jour entre l’Armée de l'Air et de l'Espace (AAE), le Centre National des Études Spatiales (CNES) et le Groupe ADP pour renforcer la coopération en matière de lutte anti-drone. Cet accord se noue alors que de nouvelles formes de menaces aériennes apparaissent, notamment avec la présence de plus en plus importante des drones.
Ce partenariat, qui permettra en particulier de renforcer la protection du Centre Spatial Guyanais (CSG) assurée par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), lors de dispositifs particuliers de sûreté aérienne en lien avec la Gendarmerie Nationale et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), démontre les capacités de l’AAE à évoluer pour accroître sa résilience face aux menaces aériennes et spatiales.
Concernant le Groupe ADP, ce partenariat permettra de disposer en permanence à la fois d'une analyse fine de la menace, ainsi que des éléments de maîtrise du risque, afin qu'une réponse appropriée, tant en termes d'équipements que de procédures, puisse être apportée pour ses infrastructures dans le contexte d'une menace drone avérée pour les grands aéroports.
La capacité de l’AAE à opérer dans, vers, et depuis l’espace, est primordiale dans un contexte marqué par la résurgence de la menace, notamment aérienne et spatiale. C’est pourquoi la protection du CSG revêt une dimension prioritaire pour l’AAE. En lien avec la Gendarmerie Nationale et la BSPP, cette mission est assurée par le CDAOA, qui est responsable de la sûreté aérienne du territoire français.
Considérant la lutte anti-drones comme le prolongement de la mission de sûreté aérienne dans la basse couche, l’AAE souhaite coopérer avec le CNES et le Groupe ADP, deux acteurs majeurs dans la lutte contre l’usage malveillant des drones aériens et la protection des plateformes d’envol. À ce titre, la compétence de l'AAE, son appréciation de la menace, et son expertise opérationnelle, en font un interlocuteur naturel.
Ainsi, ce partenariat conclu entre l’AAE, le CNES et le Groupe ADP sera mis en œuvre dans le cadre de trois thématiques majeures :
- L’évaluation de la menace, pour cerner au mieux les menaces potentielles des drones et leurs conséquences possibles sur les infrastructures des entités des trois signataires ;
- le partage d’expérience sur les menaces redoutées, les outils et stratégies déployés, les processus et démarches entrepris pour accroître les capacités de résilience de chaque acteur ;
- les échanges techniques, afin de profiter de l’expérience de chacun et d’améliorer les dispositifs existants. Le partage d’analyses juridiques permettra aussi de prendre part au mieux aux éventuelles améliorations légales indispensables pour la lutte anti-drone. Ce partenariat est conclu pour une durée de cinq ans.
À l'occasion de la signature de ce partenariat, le général Philippe Lavigne, chef d'état-major de l’Armée de l'Air et de l'Espace, a indiqué : « Ce partenariat avec le Groupe ADP et le CNES donne une nouvelle dynamique à l’Armée de l’air et de l’Espace pour répondre aux enjeux de la lutte anti-drones, et va notamment nous permettre de renforcer la protection du Centre spatial guyanais et du Centre spatial de Toulouse. Déployé pour la première fois lors du DPSA [dispositif particulier de sûreté aérienne] du salon du Bourget en juin 2019, le concept de lutte anti-drones a déjà confirmé toute sa pertinence lors de la protection du 14 juillet et du G7 à Biarritz, et constitue un apport certain dans la perspective de la coupe du monde de rugby en 2023 et des JO de 2024. En effet, l’innovation, couplée à des processus d’acquisition de matériels courts et réactifs, seront demain déterminants pour relever ces défis majeurs en matière de sûreté aérienne. »
Pour Philippe Baptiste, Président-Directeur général du CNES : « Le Centre Spatial Guyanais est un point stratégique en termes de souveraineté européenne et d’accès à l’espace. Grâce à ce partenariat portant sur la lutte anti-drone, l’armée de l’Air et de l’Espace, le Groupe ADP et le CNES vont entrer dans une phase de réflexion permettant l’analyse des enjeux et la naissance de solutions pour faire face à ces nouvelles pratiques. Au final, le CSG bénéficiera d’une efficacité accrue concernant la sécurisation du site. »
Et Edward Arkwright, Directeur général exécutif du Groupe ADP, d'ajouter : « Pour le Groupe ADP, la basse altitude représente un nouveau champ pour de nouveaux usages, autour notamment de la mobilité aérienne urbaine, mais qui voit par ailleurs émerger de nouvelles menaces qu'il faut savoir maîtriser, comme celles des drones. C'est pourquoi depuis 2017, le Groupe ADP travaille au développement d'outils adaptés pour la sécurisation de ses infrastructures aéroportuaires contre cette menace. Grâce au partenariat signé aujourd'hui avec l'Armée de l'Air et de l'Espace, et le CNES, une coopération riche s'ouvre entre nos trois entités pour répondre à des enjeux évolutifs, tant du point de vue de la nature de la menace que des réponses à y apporter. »
Ce partenariat, qui permettra en particulier de renforcer la protection du Centre Spatial Guyanais (CSG) assurée par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), lors de dispositifs particuliers de sûreté aérienne en lien avec la Gendarmerie Nationale et la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), démontre les capacités de l’AAE à évoluer pour accroître sa résilience face aux menaces aériennes et spatiales.
Concernant le Groupe ADP, ce partenariat permettra de disposer en permanence à la fois d'une analyse fine de la menace, ainsi que des éléments de maîtrise du risque, afin qu'une réponse appropriée, tant en termes d'équipements que de procédures, puisse être apportée pour ses infrastructures dans le contexte d'une menace drone avérée pour les grands aéroports.
La capacité de l’AAE à opérer dans, vers, et depuis l’espace, est primordiale dans un contexte marqué par la résurgence de la menace, notamment aérienne et spatiale. C’est pourquoi la protection du CSG revêt une dimension prioritaire pour l’AAE. En lien avec la Gendarmerie Nationale et la BSPP, cette mission est assurée par le CDAOA, qui est responsable de la sûreté aérienne du territoire français.
Considérant la lutte anti-drones comme le prolongement de la mission de sûreté aérienne dans la basse couche, l’AAE souhaite coopérer avec le CNES et le Groupe ADP, deux acteurs majeurs dans la lutte contre l’usage malveillant des drones aériens et la protection des plateformes d’envol. À ce titre, la compétence de l'AAE, son appréciation de la menace, et son expertise opérationnelle, en font un interlocuteur naturel.
Ainsi, ce partenariat conclu entre l’AAE, le CNES et le Groupe ADP sera mis en œuvre dans le cadre de trois thématiques majeures :
- L’évaluation de la menace, pour cerner au mieux les menaces potentielles des drones et leurs conséquences possibles sur les infrastructures des entités des trois signataires ;
- le partage d’expérience sur les menaces redoutées, les outils et stratégies déployés, les processus et démarches entrepris pour accroître les capacités de résilience de chaque acteur ;
- les échanges techniques, afin de profiter de l’expérience de chacun et d’améliorer les dispositifs existants. Le partage d’analyses juridiques permettra aussi de prendre part au mieux aux éventuelles améliorations légales indispensables pour la lutte anti-drone. Ce partenariat est conclu pour une durée de cinq ans.
À l'occasion de la signature de ce partenariat, le général Philippe Lavigne, chef d'état-major de l’Armée de l'Air et de l'Espace, a indiqué : « Ce partenariat avec le Groupe ADP et le CNES donne une nouvelle dynamique à l’Armée de l’air et de l’Espace pour répondre aux enjeux de la lutte anti-drones, et va notamment nous permettre de renforcer la protection du Centre spatial guyanais et du Centre spatial de Toulouse. Déployé pour la première fois lors du DPSA [dispositif particulier de sûreté aérienne] du salon du Bourget en juin 2019, le concept de lutte anti-drones a déjà confirmé toute sa pertinence lors de la protection du 14 juillet et du G7 à Biarritz, et constitue un apport certain dans la perspective de la coupe du monde de rugby en 2023 et des JO de 2024. En effet, l’innovation, couplée à des processus d’acquisition de matériels courts et réactifs, seront demain déterminants pour relever ces défis majeurs en matière de sûreté aérienne. »
Pour Philippe Baptiste, Président-Directeur général du CNES : « Le Centre Spatial Guyanais est un point stratégique en termes de souveraineté européenne et d’accès à l’espace. Grâce à ce partenariat portant sur la lutte anti-drone, l’armée de l’Air et de l’Espace, le Groupe ADP et le CNES vont entrer dans une phase de réflexion permettant l’analyse des enjeux et la naissance de solutions pour faire face à ces nouvelles pratiques. Au final, le CSG bénéficiera d’une efficacité accrue concernant la sécurisation du site. »
Et Edward Arkwright, Directeur général exécutif du Groupe ADP, d'ajouter : « Pour le Groupe ADP, la basse altitude représente un nouveau champ pour de nouveaux usages, autour notamment de la mobilité aérienne urbaine, mais qui voit par ailleurs émerger de nouvelles menaces qu'il faut savoir maîtriser, comme celles des drones. C'est pourquoi depuis 2017, le Groupe ADP travaille au développement d'outils adaptés pour la sécurisation de ses infrastructures aéroportuaires contre cette menace. Grâce au partenariat signé aujourd'hui avec l'Armée de l'Air et de l'Espace, et le CNES, une coopération riche s'ouvre entre nos trois entités pour répondre à des enjeux évolutifs, tant du point de vue de la nature de la menace que des réponses à y apporter. »